Ce matin je me suis levé, c'est vraiment le
Ce matin je me suis levé, c'est vraiment le moment le plus compliqué de la journée. Il faut se battre avec sois-même, et vaincre cette gueule de bois qui m'effraie de plus en plus. La séparation actuelle de ma petite amie n'aide pas beaucoup les choses, mon coeur est serré, il pleure, mais j'essaie de rester fort. Cela fait pourtant bientôt deux semaines que j'ai laissé l'Amour partir, peut être pas bien loin mais il m'a abandonné, seul contre les vents contraires, sans regarder derrière en pensant que je serais protégé et je la protégerai de tout...
Vous savez, je ne sais pas si l'idée de retranscrire mes pensées sur un blog soit bien. On dit que le début est toujours le plus compliqué, une fois que l'on a commencé on ne peut plus arrêter. Je crois que c'est une forme de peur, que le virus de l'écriture m'absorbera et ne me laissera plus jamais m'évader.
J'ai peut être tout simplement peur à l'attachement des choses, comme le disait Elton John dans sa chanson : " I'm a rocket man ". La vie a fait que j'ai dû m'attacher à des choses et en délaisser d'autres, c'est compliqué. Au fond de moins je sens comme un énorme trou noir, un grand chaos de sentiments qui me suivra jour et nuit le long de ma vie.
Assis sur ma chaise en bois dans mon appartement froid de Bordeaux, je suis jeune, écoutant Eric Clapton, dans le silence du monde, la solitude me prend, m'envahit, me détruit et j'ai peur de penser de cette façon là si tôt. Je voudrais avoir les mêmes désires que les gens de mon âges, avoir cette insouciance de la vie, avancer sans que la route soit écrire quelque part, j'aimerais prendre la voiture et partir, partir loin, sans regarder derrière mais on a fait de moi un étrange homme en transition devant trouver le bien pour les gens que j'aime.
Voilà pour maintenant, pour après on verra plutard...
